Sans faire de bruit, notre monde va à sa perte…

12 septembre 2020

Sans faire de bruit, notre monde va à sa perte…mais l’espérance et notre témoignage au quotidien continue de se révéler, à l’image de Marie, Mère de toute vocation.

Sans faire de bruit, rendons grâce à Dieu pour sa fidélité révélé en Sœur Véronique qui a fêté ses 60 ans de vie consacrée, vie reçue et donnée…avec sa communauté de sœurs clarisses.

Pour être encore plus dans cette gratitude, relisons un extrait d’une homélie de Mgr Bouchex sur l’appel de Dieu et la réponse particulière de certains.

 « Parmi ces vocations diverses, il y a celles des prêtres, des diacres, des religieux et religieuses. Nous savons l’importance des prêtres, des diacres, des religieux et religieuses. Parler spécialement de ces vocations-là, ce n’est pas minimiser les autres vocations. C’est redire combien il est capital que certains chrétiens acceptent de se mettre totalement au service du Christ si nous voulons que tous les chrétiens vivent leur vocation et que notre monde entende la bonne nouvelle de la venue du Christ. Tous nous avons à en porter la préoccupation. Tous nous devons transmettre l’appel que Dieu désire toujours adresser à des hommes et des femmes d’aujourd’hui. L’Evangile de l’Annonciation nous aide à mieux voir les chemins par où passent toujours l’appel et l’écoute de cet appel. Dieu appelle dans nos Galilée et nos Nazareth modernes, à l’occasion d’activités religieuses comme aussi en plein cœur de la vie d’aujourd’hui. Il faut en être convaincu, il faut le dire et le redire : Dieu appelle toujours. Chaque chrétien, jeune et moins jeune, doit se dire : Dieu m’appelle. A quoi m’appelle-t-il ? Mais nous avons aussi à dire aux enfants, aux jeunes, et à de moins jeunes : Dieu t’appelle peut-être. Y as-tu pensé ? Si nous ne le faisons pas, demandons-nous pourquoi. La perception de tels appels demande une attention constante portée à ce que vivent et disent des enfants, des jeunes, des adultes. Favoriser l’écoute de ces appels suppose la conviction que Dieu respecte, aime, accompagne chacun, même les plus petits. La vocation n’est pas un malheur et une catastrophe, mais une grâce, une marque d’amour et de confiance de Dieu. Avant d’être un appel à des exigences et à une vie surchargée, elle est un appel à suivre et à servir avec amour le Christ qui nous aime et aime les hommes de notre temps. Bien entendu, il faut du temps pour découvrir l’authenticité d’un appel. Il est normal qu’il y ait des moments d’hésitation, de doute, de question. Moi ? Etre appelé à cela ? Ce n’est pas possible. Comment cela peut-il se faire ? Quelqu’un qui cherche à voir clair dans sa vocation a besoin d’être accompagné avec respect, confiance, paix intérieure. Cet accompagnement se fait bien sûr par des prêtres, des religieux. Il doit être fait aussi par d’autres chrétiens : les parents, les catéchistes, les animateurs de groupes de jeunes. Il est important de remarquer les signes que Dieu peut faire. La vocation est le fruit de l’Esprit Saint. Mais elle est toujours accompagnée de signes : les capacités humaines, la paix, la persévérance, un événement de la vie, une parole...

 Un jour, il faut que soit dit le « oui » indispensable. On ne peut indéfiniment se contenter de dire : « je voudrais bien, mais... ». Pour que l’appel de Dieu devienne la vocation de quelqu’un, il faut que l’appelé dise : « oui ». Ce « oui » sera à reprendre constamment à travers l’écoulement de la vie et les changements marquant cette vie. Quelqu’un qui a dit « oui » a toujours besoin d’aide, de soutien. Il nous appartient à tous d’apporter aide et soutien à ceux qui ont accepté d’être prêtres, diacres, religieux, religieuses. La vocation chrétienne n’a de sens que dans l’Eglise. Elle ne peut être vécue et gardée que dans l’Eglise, donc avec l’aide des chrétiens. »