Pourquoi un congrès Mission ?

19 septembre 2020

Au cœur du bruit de la ville « lumière », Paris, un congrès rassemblant quelques « allumés » va se réunir ! Nous pouvons nous demander pourquoi y aller et s’agiter « à la bougie » ?

Voici quelques raisons :

  1. Les statistiques le montrent (cf : article du journal « Le monde » paru dans la feuille paroissiale du 30 Aout 2020). Quand le fils de l’Homme reviendra, trouvera t-il la foi ?
  2. La tiédeur ou le découragement peuvent gagner sans faire de bruit…les prêtres-votre curé ! et les fidèles engagés
  3. Le « monde d’après » est à construire avec des personnes ne connaissant pas encore Jésus-Christ, le Chemin, la Vérité et la Vie (Jn 14)
  4. Les peurs, angoisses, ignorances, racismes, égoïsmes et autres injustices sont encore bien présents en chaque homme et donc au cœur de l’Eglise et de notre communauté
  5. Comme le disait le cardinal Lustiger dans une formule saisissante : « L’Eglise n’est qu’à son commencement ! »

Aussi, au cœur de la paroisse, c’est-à-dire au pied de Jésus-Eucharistie, dans le silence de l’adoration, j’invite tous les paroissiens à porter ces 3 jours qui seront bénis par nos prières et retransmis via internet avec le lien suivant : https://app.congresmission.com/programme

De nombreuses conférences seront accessibles. N’hésitez pas à regarder et partager entre vous !

Derrière ce congrès, il y a une prise de conscience de cette fameuse « sortie » dont nous parle le Pape François depuis 7 ans. Pour nous aider à « sortir » et à nous réconcilier si besoin, sans faire de bruit, mais en vivant de l’Amour et par Amour du Christ, je nous invite à relire et à mettre en pratique les mots de notre Pape écrit dans ce texte programmatique : « La joie de l’Evangile »

99. Le monde est déchiré par les guerres et par la violence, ou blessé par un individualisme diffus qui divise les êtres humains et les met l’un contre l’autre dans la poursuite de leur propre bien-être. En plusieurs pays ressurgissent des conflits et de vieilles divisions que l’on croyait en partie dépassées. Je désire demander spécialement aux chrétiens de toutes les communautés du monde un témoignage de communion fraternelle qui devienne attrayant et lumineux. Que tous puissent admirer comment vous prenez soin les uns des autres, comment vous vous encouragez mutuellement et comment vous vous accompagnez : « À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vous avez de l’amour les uns pour les autres » (Jn 13,35). C’est ce que Jésus a demandé au Père dans une intense prière : « Qu’ils soient un en nous, afin que le monde croie » (Jn 17,21). Attention à la tentation de l’envie ! Nous sommes sur la même barque et nous allons vers le même port ! Demandons la grâce de nous réjouir des fruits des autres, qui sont ceux de tous.

100. À ceux qui sont blessés par d’anciennes divisions il semble difficile d’accepter que nous les exhortions au pardon et à la réconciliation, parce qu’ils pensent que nous ignorons leur souffrance ou que nous prétendons leur faire perdre leur mémoire et leurs idéaux. Mais s’ils voient le témoignage de communautés authentiquement fraternelles et réconciliées, cela est toujours une lumière qui attire. Par conséquent, cela me fait très mal de voir comment, dans certaines communautés chrétiennes, et même entre personnes consacrées, on donne de la place à diverses formes de haine, de division, de calomnie, de diffamation, de vengeance, de jalousie, de désir d’imposer ses propres idées à n’importe quel prix, jusqu’à des persécutions qui ressemblent à une implacable chasse aux sorcières. Qui voulons-nous évangéliser avec de tels comportements ?

101. Demandons au Seigneur de nous faire comprendre la loi de l’amour. Qu’il est bon de posséder cette loi ! Comme cela nous fait du bien de nous aimer les uns les autres au-delà de tout ! Oui, au-delà de tout ! À chacun de nous est adressée l’exhortation paulinienne : « Ne te laisse pas vaincre par le mal, sois vainqueur du mal par le bien » (Rm 12, 21). Et aussi : « Ne nous lassons pas de faire le bien » (Ga 6, 9). Nous avons tous des sympathies et des antipathies, et peut-être justement en ce moment sommes-nous fâchés contre quelqu’un. Disons au moins au Seigneur : “Seigneur, je suis fâché contre celui-ci ou celle-là. Je te prie pour lui et pour elle”. Prier pour la personne contre laquelle nous sommes irrités c’est un beau pas vers l’amour, et c’est un acte d’évangélisation. Faisons-le aujourd’hui ! Ne nous laissons pas voler l’idéal de l’amour fraternel !