Patrimoine de l’église de Montfavet

1er janvier 2024

Visite virtuelle et nombreux commentaires de tableaux.

Les tableaux et oeuvres d’art de l’église

<p>Tableau de l'annonciation restauré par Madame Marine Victorien, et exposé dans l'église pour les JOURNÉES EUROPÉENNES DU PATRIMOINE 16 ET 17 SEPTEMBRE 2017</p>

Histoire et tradition

En 1341, le cardinal Bertrand de Montfavet acquiert, au Clos des Rivans, une propriété du cardinal des Ursins qu’il baptise du nom de Bon Repos. Il accroît par l’achat de nouvelles terres et décide d’y fonder un monastère où il élit sépulture.

Le couvent, doit, selon son voeu, accueillir un prieur et 24 chanoines réguliers de l’ordre de Saint Augustin, ayant reçu la prêtrise. Le chantier, confié à Bertrand et Pierre Folcoaud, débute en 1343, peu après la mort du cardinal. Conduit à son terme par ses exécuteurs testamentaires, il est achevé en 1347.

Le couvent est formé à l’origine d’un parc clos occupant la superficie de l’actuelle place et d’un quadrilatère, circonscrit par le corps de logis conservé et deux ailes en équerre reliées u niveau de la Durançole par un mur.

Au cours du dernier quart du XIVe siècle, en raison du danger représenté par l’incursion des « grandes compagnies » et des troubles engendrés par le schisme, le monastère est fortifié. De ce vaste ensemble subsistent l’église et le bâtiment flanqué de tours qui lui est accolé.

L’établissement dépend de l’abbaye de Saint Ruf, dont sont issus les premiers moines, puis du monastère d’Ayguebonne. En 1452 il est uni à l’oeuvre du Pont Saint-Bénézet. En 1613, après restauration, il accueille les Récollets, auxquels succèdent en 1759 les Capucins.

Fermée en 1794, l’église est rendue au culte en 1795. Elle est ensuite succursalle puis chapellerie-annexe de Saint Agricol (1807) jusqu’à la création de la paroisse de Montfavet, en 1840.

L’édifice est classé Monument historique le 20 juillet 1908. 

Association ND de Bon Repos Patrimoine de Montfavet

Cette association a été créée en 1995 par Madame Simone Aubanel.

Elle a pour but de restaurer et d’entretenir le patrimoine religieux de notre église sous l’impulsion de :

  • notre Curé
  • la municipalité, propriétaire de l’édifice,
  • la commission d’art sacré
  • les services des monuments historiques, notre église étant classée depuis l’an 1908

Un livre d’or nous permet de conserver la trace de nos réalisations, il est à disposition sur demande à la présidente.

Le travail de l’association consiste à faire établir des devis des différentes œuvres que nous souhaitons restaurer, de les proposer au service du patrimoine et enfin suivre le «  dossier  » jusqu’à la réalisation de cette restauration.

Les plus gros travaux ont déjà été réalisés (banc d’œuvre, orgue, statue de la Vierge, restauration de plusieurs tableaux). Mais il y a encore de quoi faire….

Si vous souhaitez que notre église reste belle et nous pouvons en être fiers, rejoignez-nous en vous acquittant d’une petite adhésion, de 20 euros pour l’année.

Deux nouvelles saintes ont trouvé place dans l’église

Il s’agit de Ste Faustine, à côté de l’image de Jésus Miséricordieux que le Seigneur lui a demandé de peindre et de répandre et de Ste Elisabeth de la Trinité, carmélite de Dijon.

Il est important que nos églises soient le lieu vivant de la dévotion, en perpétuelle augmentation quant aux nouveaux modèles de sainteté proposés.

Certes, nous avons des tableaux anciens qui nous présentent des figures de sainteté de l’Histoire de l’Eglise, mais il s’agit aussi d’actualiser. La seule difficulté est de trouver de la place, car forcément, il y a accumulation.

Mais ici, les portraits encadrent bien le tableau de Jésus Miséricordieux, Celui que ces saintes ont adoré et ont rayonné pendant leur vie terrestre, et qu’elles continuent à faire connaître du haut du Ciel.

Installation de la croix glorieuse

Enfin, la croix glorieuse, commandée suite à la pose de la statue de la Vierge à l’Enfant dans le chœur, et créée par l’atelier Lebreton d’Avignon a été posée le 16 novembre.

Il a fallu toute l’ingéniosété et le savoir faire du ferronnier de «  l’atelier du métal  » pour procéder à l’élévation et la suspension de cette croix. Nous aurons l’opportunité de revenir sur la présence et la signification de cet objet liturgique principal dans l’église.

Elle a été bénie dimanche 20 novembre 2016. Nous exprimons notre gratitude aux donateurs qui ont permis cette opération. L’inauguration en présence des autorités civiles se tiendra le 15 décembre.

Restaurations

Le tableau de la nativité, en restauration depuis plusieurs mois, est revenu. Il retrouve sa place dans la chapelle de la Vierge. Très fortement encrassé, sa lisibilité est maintenant transformée. Nous remercions Madame Bonnefoy pour son travail patient et remarquable.

Le vitrail endommagé par le jet d’un ballon il y a plus d’un an et demi a été déposé cette semaine par l’atelier Bullard. Nous remercions l’intervention de la commune dans ce processus de réparation. Cela évitera des courants d’air dans l’église cet hiver  !

Le tableau de Sainte Anne a été restauré dans l’atelier Bonnefoy-Devillers. 

Le tableau de l’Annonciation a été restauré avec l’aide de la Commission Gagnère du Conseil Départemental, par Madame Marine Victorien. Nous nous réjouissons de l’entretien et de la mise en valeur de ces toiles qui sont de vrais témoins de foi et qui aident beaucoup de personnes à prier. 

Le tableau de saint Joseph a été restauré par Madame Anne-Cyrille Bonnefoy. Rien de plus intéressant pour nous préparer à la solennité de celui qui fut le père adoptif du Fils de Dieu. Tout le monde est invité à la présentation de la restauration mardi 13 mars, à 14h30 à la salle de l’amitié.

Le tableau de saint Isidore a été restauré. Inauguration le 24 octobre 2018.

Le tableau de saint Antoine a retrouvé sa place en juillet 2019. Il a été restauré par Madame Victorien pour la toile et par Madame Manguin pour le cadre. Une signature de van Banken a été décelée sur la corbeille du miracle eucharistique.